Mon bout de bio... (genre de)


Barack et moi (un petit bout de bio qui date légèrement, mais peu importe, c'est très bien comme ça)

Mi-août 2011, j'ai eu beau fredonner avec allégresse mes "Sweet little fifties" une semaine après lui (22 août 1961 pour moi)  je n'ai jamais reçu de carton d'invitation pour la party dans les jardins de la Maison Blanche.
Rien. Qué nada!

Un oubli de Barack qui ne me connait peut-être pas.
Avant d'échanger nos adresses, on aurait pu jauger notre adresse sur son terrain privé. Le basket, c'est quand même notre passion de jeunesse commune. En revanche, je ne suis pas certain qu'il aime autant que moi tirer de belles courbes dans la poudreuse, marcher en solitaire jusqu'en haut des hauteurs, du côté de mes Alpes, du côté du massif de Belledonne par exemple. Pas sûr non plus que le Barack goûte autant que moi, les espaces sauvage du grand Nord, les expéditions à skis ou en traîneau à chiens de la Norvège à la Russie. Après tout, chacun son truc même pour des "brothers in arms".

Barack et moi, on fait la même taille au centimètre près, il a eu deux filles et sa femme sait de quoi elle parle quand elle parle. Ça fait des points communs, non ? Pour autant, il ne faudrait pas croire que je vénère le gars. D'ailleurs, je n'ai jamais été du genre à caresser des idoles dans le sens du poil.
À six ans j'ai sauté par la fenêtre du "caté", ils ne m'ont jamais revu.
À douze ans j'étais plutôt "Lui" que "Salut les copains".
À la réflexion, depuis la préhistoire de mes souvenirs, je suis plutôt "Ni Dieu ni maître".

Sur notre ligne de vie, il y a quand même des différences notables. Il y a la géographie qui nous sépare.
Honolulu, New York City, Chicago puis Washington pour lui.
Clermont-Ferrand, Annecy, Chambéry, Dijon, Lyon, Cheltenham ou Grenoble pour moi.
Sur ma ligne de vie il est gravé: Autodidacte en tout - incapable de faire deux fois la même chose - collectionneur d'expériences. Je serais curieux de consulter la sienne.

Sauf que je ne suis pas près de mettre sa main dans la mienne. Les chances sont minces que Barack et moi soyons un jour amis pour la vie, faut pas se raconter d'histoires…
…ou alors, il faut que je les écrive noir sur blanc.

Commentaires

Articles au top